Par Ilan Rozenkier pour LPM

Les nuages s’amoncellent sur la sécurité et la paix des peuples du Moyen Orient. De l’Irak à la Syrie en passant par les régions rurdes, les motifs d’inquiétude s’accumulent.

L’initiative diplomatique de la France pour débloquer le conflit israélo-palestinien se heurte à l’intransigeance du Premier ministre Benyamin Nétanyahou qui préfère affaiblir Tsahal et les valeurs dont elle se réclame, en nommant comme ministre de la Défense un politicien imprévisible et provocateur, et qui manœuvre pour renforcer un gouvernement toujours plus à droite, au détriment de la sécurité d’Israël.

Mais les partisans d’une alternative politique ne désarment pas.
Samedi dernier des milliers d’Israéliens, Juifs et Arabes cote à cote sont descendus dans la rue pour défendre la démocratie la tolérance, le refus de la haine, et le combat pour la paix.

Et nous que faisons-nous justement pour les aider?

Nous nous efforçons de faire entendre ici la voix de la raison, celle du « camp de la Paix » en Israël qui, dans sa multiplicité, soutient la solution basée sur le principe « deux peuples /deux États », seule solution à même de pérenniser le caractère juif et démocratique de l’État d’Israël.

Nous apportons aussi un soutien matériel à un certain nombre d’ONG qui, dans un environnement toujours plus difficile, combattent pour que la Paix et une possible coexistence soient encore possibles, malgré les extrémistes des deux camps.

Face à cette situation, il importe que les diasporas en général, et la communauté juive en France en particulier, fassent entendre leur point de vue et affichent, dans leur diversité, leur soutien aux partisans d’une solution raisonnable et négociée sur la base de concessions réciproques, seule garantie de la paix et de la sécurité pour tous.

Il est important pour le camp de la Paix de savoir qu’il n’y a pas un alignement systématique sur les positions irréalistes et dangereuses du nouveau gouvernement israélien, et qu’il n’y a pas de découragement face à l’impuissance des parties en cause, mais au contraire une volonté de soutenir les acteurs du terrain qui veulent maintenir l’espoir.

En cette période de l’année, et comme de nombreuses associations, nous vous demandons de concrétiser ce soutien:

 Renouvelez votre adhésion pour ceux qui ne l’ont pas encore fait;

 Faites un don;

 Faites nous connaître auprès de ceux que vous pensez susceptibles d’être intéressés par le travail que nous faisons.