Nos Positions


La Paix Maintenant, à l’instar du mouvement israélien Shalom Akhshav, agit pour un compromis raisonnable entre les peuples israélien et palestinien afin de répondre à leurs aspirations nationales légitimes, dans la sécurité pour chacun d’entre eux, sur la base des principes suivants :

  • Arrêt de la poursuite des implantations en Cisjordanie et à Jérusalem-Est
    Le développement de ces implantations est contraire à la législation aux décisions sur lesquelles repose la légitimité internationale de l’État d’Israël. Il accentue l’isolement diplomatique d’Israël, et rend de plus en plus difficile la création d’un État palestinien. Si l’opposition à la politique de poursuite et d’intensification de la colonisation est légitime, elle ne doit pas remettre en cause le droit d’Israël à l’existence dans la sécurité.
  • Création d’un État palestinien, à côté de l’État d’Israël, sur la base « deux États pour deux peuples »
    Le conflit ne connaîtra pas de fin sans la création d’un État palestinien. Le tracé des frontières entre les deux Etats devrait se rapprocher de celui de la « Ligne verte » (la ligne de cessez-le-feu après la guerre de 1948), moyennant des échanges de territoires consentis par les deux parties afin de tenir compte des changements survenus depuis 1967.
  • Jérusalem capitale des deux Etats
    La ville sera divisée selon des modalités qui seront à définir dans le cadre des négociations. Les quartiers juifs devraient rester dans la partie de la ville qui sera la capitale d’Israël, et les quartiers arabes dans celle qui sera la capitale de l’Etat palestinien.
  • Pas de retour massif des réfugiés et de leurs descendants en Israël 
    Les réfugiés palestiniens de la guerre de 1948, ou leurs descendants, recevront des indemnités et pourront s’établir soit dans le futur État de Palestine soit dans des pays tiers qui donneront leur accord. Seule une petite partie d’entre eux pourrait, dans le cadre de regroupement des familles, revenir s’installer en Israël avec son consentement. Cet accord devrait mettre un terme définitif au conflit et à toute revendication, territoriale ou autre, entre les deux parties.
  • Opposition à toute forme de boycott d’Israël
    Le boycott d’Israël est non seulement illégal et injuste mais il est dangereux à un double titre. D’une part, il est devenu pour certains une marque de l’hostilité à l’égard de l’Etat d’Israël et non seulement de sa politique, ce qui a pu conduire parfois à des prises de position ou des manifestations antisémites. D’autre part, il a pour effet de renforcer en Israël les courants nationalistes les plus extrêmes qui s’en servent pour justifier leur politique en prétendant que, quoi que fasse Israël, « le monde était contre nous ». Il faut souligner que la décision prise par les instances européennes d’exiger l’étiquetage des produits en provenance des colonies ne relève pas du boycott d’Israël.