Communiqué de Shalom Akhshav (Israël), 2 janvier 2009

Ce matin, Shalom Akhshav publie un encart publicitaire en première page du quotidien Ha’aretz, appelant le gouvernement israélien à stopper toute action militaire et à tenter la voie diplomatique.

Texte de l’encart :

« Le moment est venu pour le gouvernement d’Israël de cesser le feu et de laisser la place à la diplomatie.

Aujourd’hui, il nous faut obtenir un accord à long terme qui mette fin aux attaques du Hamas, ce qui assurerait le calme et la sécurité pour le sud d’Israël avec le soutien de la communauté internationale.

Shalom Akhshav appelle Barak, Livni et Olmert à ne pas répéter les erreurs de la deuxième guerre du Liban et de stopper aujourd’hui toute action militaire ! »

En outre, le courrier suivant a été adressé la veille aux militants de Shalom Akhshav :

Chers militants,

Samedi dernier, Tsahal a entamé une action militaire dans la bande de Gaza, en réponse aux tirs de roquettes du Hamas sur le sud d’Israël. Depuis, les opinions dans les cercles de gauche sont divisées, sur cette opération, sa justification et ses effets sur la région tout entière.

Alors que les images terrifiantes de mort et de destruction paraissent chaque nuit sur nos écrans de télévision, il paraît également évident à nous tous que la poursuite des tirs de roquettes sur un territoire israélien souverain est intolérable. Mais la question demeure : cette action militaire est-elle la réponse adéquate et morale aux tirs de Kassams ?

Même si, au sein des membres de Shalom Akhshav, il existe des avis divergents concernant l’utilité d’une telle action militaire, il y a un consensus total sur le fait que le gouvernement doit arrêter maintenant et négocier un cessez-le-feu avec une médiation internationale. Lors de notre dernière réunion, il a été décidé que Shalom Akhshav appellerait publiquement le gouvernement à cesser le feu et à laisser une chance à la négociation. Un encart publicitaire paraîtra demain en première page d’Ha’aretz. Nous poursuivrons notre campagne d’explication partout dans le pays, tant que l’action militaire durera.