Dans une tribune envoyée depuis Jérusalem au quotidien Libération, Marius Schattner appelait à dépasser, des deux côtés, l’engrenage de la peur et de la violence, notant:

«Une fois de plus, les peurs des uns nourrissent celles des autres, dans un cercle mortifère dont on ne voit pas la fin.»


Peut-on tout dire ? Reconnaître que la peur est dans les deux camps, pas seulement parce que chacun commet des crimes de guerre mais par les intentions meurtrières qu’il dévoile.

Nul doute que nombre d’Israéliens aimeraient se débarrasser une fois pour toutes de Gaza. Nul doute que nombre de Palestiniens rêvent – eux aussi sans y croire – de la disparition de ce qu’on a longtemps appelé dans le monde arabe «l’entité sioniste», conformément au programme du Hamas qui prône l’établissement d’un Etat islamique en Palestine de la «mer au Jourdain» à la place d’Israël.

Et ce n’est pas parce que les Palestiniens à Gaza font face, une quatrième fois depuis 2005, au déchaînement de la puissance militaire israélienne, que les craintes des Israéliens sont infondées pour autant.

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