Yediot Aharonot, 26 octobre 2008

Traduction : Gérard Eizenberg pour La Paix Maintenant


Après les cris de haine de colons contre les troupes israéliennes [ [, le professeur Ze’ev Sterhell, victime le mois dernier d’un attentat à son domicile, déclare à Yediot Aharonot : « Assez parlé, que les responsables fassent quelque chose. »

Les menaces des colons contre l’armée ont prouvé une fois de plus au professeur Sternhell que rien n’a changé dans la façon dont les délinquants sont traités dans les territoires occupés.

« Cela fait trente ans que je m’exprime, et malheureusement, à chaque fois la situation empire. Pour moi, simple individu qui n’ai aucune responsabilité personnelle, tout ce que je peux faire est exprimer ma position. Le problème est que ceux qui tiennent les manettes du pouvoir et portent la responsabilité se contentent eux aussi de mots. »

Selon Sterhell, « le premier ministre et le gouvernement doivent se rendre compte que les mots ne sont pas leur métier. Eux, les responsables de l’armée et de la police, doivent ordonner à tous les organes chargés du maintien de l’ordre et du respect de la loi d’agir. Mais non. Ils donnent l’impression qu’il n’y a rien à faire. Ce sont ceux qui donnent l’ordre d’empêcher l’accès à Hebron pour que les gens ne puissent pas voir de leurs propres yeux ce qui s’y passe, et qui considèrent les tentatives de Shalom Akhshav de se rendre à Hebron comme une provocation. »