Alec Borenstein – après un cortège de 1er mai 1955 à Tel-Aviv conduit par Golda Meïr, brossé alors qu’il n’avait que treize ans – peignit cette toile deux ans plus tard, témoignant de l’étonnante maturité de l’artiste pourtant encore adolescent.

 

L’Auteur

Né en 1942 en Russie, Alec Borenstein arrive en Israël en 1947 avec ses parents et son frère. Enfant prodige, il peint dès l’âge de six ans, et après des écoles d’art et des expositions en Israël, aux États-Unis, au Japon, etc., il vient à Paris où il est accepté aux Beaux-Arts (1965-1969). Il y épouse Walentina Fastowska, avec qui il a un fils, le compositeur Nemrod Borenstein.

Désormais installé dans la capitale française, il se consacre à une œuvre multiforme, passant de l’abstraction lyrique aux couleurs chaudes au Pop-Art, puis à un retour au réalisme – avec des séries aux thèmes “anecdotiques” ou non, de Freud aux “Femmes” ou à ses célèbres nappes à carreaux. Avant de mêler à partir de l’an 2000, abstraction et réalisme dans un travail aux formes libres.