Ha’aretz, 29 juillet 2009

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Traduction : Gérard Eizenberg pour La Paix Maintenant


Mardi, au centre d’instruction de Tsahal de Tel Hashomer, des militants d’extrême droite ont distribué aux nouvelles recrues des brochures leur demandant de ne pas se confier à leurs supérieurs hiérarchiques et d’éviter de coopérer avec les enquêteurs en cas de d’exactions physiques commises contre des Palestiniens dans les territoires occupés.

Cette brochure était destinée aux nouvelles recrues de la brigade d’infanterie « Kfir », dont la plupart des actions se déroulent dans les territoires.

Il cite le cas du lieutenant Adam Malul, un officier de la brigade Kfir qui est actuellement jugé pour avoir battu un Palestinien. En outre, ce même tract mentionne le commandant de la brigade, le colonel ItaÏ Virov, censuré suite à des propos qui justifiaient l’usage de la violence, dans certains cas, contre des Palestiniens sans armes.

Selon la brochure, ces deux incidents constituent des cas où « des considérations étrangères ont joué dans la chaîne ce commandement ».

Au bas de la brochure apparaît la signature « d’étudiants de Rabbi Ginzburg » – une référence à Itzhak Ginzburg, considéré comme l’un des leaders des colons extrémistes en Cisjordanie. Ginzburg est l’auteur de « Baroukh, l’homme », un livre en l’honneur de Baroukh Goldstein, le colon qui avait massacré des Palestiniens au Tombeau des Patriarches à Hebron [A Hébron, en 1994, un extrémiste nommé Baroukh Goldstein a tiré à la mitraillette sur un groupe de fidèles musulmans en prière, faisant 29 morts. Sa tombe continue d’être un lieu de pèlerinage pour certains extrémistes de droite, en particulier chez les partisans du « rabbin » Kahana. Voir l’article [« Les 13 nouveaux articles de foi de l’extrême droite juive » ]]