B’Tselem : « Dites non au transfert forcé ! » 

https://www.btselem.org/btselem/no_to_forcible_transfer/en/

Photo : « Sauvez notre village des bulldozers israéliens”, Susiya, 17 déc 2017 © Alison Deger/Mondoweiss [DR]

>> Incluant une vidéo explicative et une pétition à signer et faire circuler

Traduction Blandine Le-Roy

« Nous ne parlons pas de quelque chose d’hypothétique ; c’est quelque chose qui se passe en ce moment tous les jours : Israël tente de déplacer des milliers de Palestiniens qui vivent dans environ 200 communautés d’éleveurs dans toute la zone C de Cisjordanie. […] C’est un crime d’expulser de leurs maisons des résidents protégés d’un territoire occupé, que ce soit effectué brutalement ou en leur rendant la vie insupportable afin qu’ils partent de leur propre chef. Quoi qu’il en soit, le transfert forcé est interdit et constitue un crime de guerre. »

« La stratégie d’Israël est d’interdire la construction par les Palestiniens de bâtiments privés ou publics. Il leur refuse également la possibilité de se connecter à l’eau courante, à l’électricité et les empêche de circuler sur les routes. » Israël démolit des maisons, des infrastructures, des panneaux solaires, des citernes et des routes et l’armée organise des exercices d’entraînement sur les terres agricoles et les pâturages. « C’est une forme de violence étatique organisée et continue conçue pour réduire la présence palestinienne en Cisjordanie en rassemblant des résidents dans plusieurs sites, tout en les dépossédant de leurs terres et de leurs biens. »

[…] « Si le transfert est illégal, n’est-il pas préférable de le combattre par des moyens légaux et de saisir la Cour suprême ? »

B’Tselem lance donc un appel à signature : « Dites non au transfert forcé aujourd’hui : Rejoignez le mouvement. »

                                         L’AUTEUR

 

 

B’Tselem est une ONG israélienne créée en 1989 par des universitaires, des avocats, des journalistes et des membres de la Knesseth. Cette ONG cherche à documenter et à éclairer la société civile et les décideurs israéliens sur les violations des droits de l’homme dans les territoires occupés. Elle lutte contre le déni de ces violations répandu en Israël et aide à créer une culture des droits de l’être humain dans le pays.