[->http://www.haaretz.com/hasen/spages/761369.html]

Ha’aretz, 11 septembre 2006


Le premier ministre palestinien, Ismail Haniyeh (Hamas) a donné son accord pour reconnaître indirectement Israël en acceptant l’initiative arabe de 2002 [[L’initiative saoudienne a été lancée par le prince Abdallah en février 2002, et reprise, avec des modifications non négligeables, lors du sommet de la Ligue arabe à Beyrouth, la même année.
Principes de l’initiative soudienne : reconnaissance d’Israël, établissement de relations diplomatiques en échange d’un retrait israélien sur les frontières de 1967.
Voir à ce sujet :
« A propos de l’initiative de paix saoudienne » (par Shimon Shamir)
[->https://www.lapaixmaintenant.org/article649] ]] comme faisant partie du programme d’un gouvernement d’union nationale formé avec le Fatah, ont déclaré lundi des représentants du Hamas.

Dans le même temps, le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas (Fatah), a déclaré lundi qu’il était parvenu à un accord avec Haniyeh sur la formation d’un gouvernement d’union nationale, et qu’il allait révoquer l’actuel gouvernement Hamas dans les 48 heures. « J’espère que dans les prochains jours, nous commencerons à former le gouvernement d’union nationale », a dit Abbas.

Les Palestiniens espèrent qu’une colaition Fatah-Hamas conduira à la levée des sanctions internationales qui empêchent le gouvernement actuel de fonctionner.

« Nous sommes très très proches de la formation d’un gouvernement d’union », a dit un lundi un conseiller de Haniyeh. Ahmed Yossef a dit que samedi, Haniyeh et Abbas étaient parvenus à un accord sur les lignes directrices et sur le programme du nouveau gouvernement.

Le chef du groupe parlementaire du Hamas, Salah El-Bardaweil, a dit de son côté que la position politique du groupe se fondait sur le « document des prisonniers » et sur l’initiative de paix de la Ligue arabe de 2002. « Il y aura toujours un rôle pour nous dans de futurs processus diplomatiques », a-t-il déclaré.

L’acceptation par Haniyeh de l’initiative arabe conbstituerait un tournant spectaculaire et signalerait une légitimation des négociations avec Israël et la reconnaissance de son existence dans les frontières de 1967.

Toutefois, Sami Abu Zuhri, porte-parole du Hamas, a déclaré lundi que « le Hamas s’en tiendrait à son programme politique… nous ne reconnaîtrons jamais la légitimité de l’occupation. »

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Le Hamas, dont la charte réclame la destruction d’Israël, a jusqu’ici résisté aux pressions internationales et aux appels d’Abbas à assouplir sa position à l’égard d’Israël. Mais certains représentants du Fatah ont indiqué qu’il y a eu une percée et que le Hamas était prêt à accepter les résolutions des Nations Unies relatives au conflit du Proche Orient et les décisions prises par les précédents sommets arabes.