Entretien de Paul Ouzi Meyerson avec Léah Shakdiel *  sur le thème :

« La prochaine destruction du village bédouin de Khan al-Ahmar en Cisjordanie »

A une dizaine de kilomètres de Jérusalem, prêt de Maaleh Adoumim la plus grande ville juive d’implantation en Cisjordanie, un petit village Bédouin fait beaucoup parler de lui. Il s’agit de Khan al Armar, qui compte à peine 200 habitants et ressemble  plus à une agglomération de tôles et de parpaings qu’à un vrai « Kfar » arabe. Il doit prochainement être détruit, ainsi en ont décidé les autorités israéliennes civiles et militaires et leur décision a été approuvée par la Cour Suprême d’Israël.

Après 10 ans de débat et de mobilisation  Khan al Armar doit disparaître et est en passe de devenir un nouveau «symbole de la résistance palestinienne à l’occupation», comme il est écrit dans la plupart des journaux de France et d’Europe.

Comment en est-on arrivé à cette situation. Pourquoi ce campement bédouin, qui se situe le long de l’autoroute n°1 qui va de Jérusalem à la Mer morte, gêne t-il à ce point les autorités israéliennes ?

N’y a t il pas une solution de relocalisation qui ferait l’affaire de tous ?

Ouzi Meyerson a interrogé la rabbine Léah Shakdiel qui se bat pour défendre les droits de ces bédouins.

 

* Leah Shakdiel, diplômée d’études rabbiniques, membre de la direction du mouvement Oz veShalom (un mouvement composé de religieux militants pour la paix ). Habitant à Yeruham dans le Negev, Léah Shakdiel connait bien la situation des bédouins du Negev et se bat pour faire la promotion de leurs droits.