Dans l’entretien qu’elle accordait le 25 février à La Paix Maintenant
[ [ ]], l’historienne israélienne Idith Zertal déclarait : « Dieudonné s’est servi d’un Juif, ou d’une Juive en l’occurrence, pour légitimer ses propos antisémites » (tout en mettant un point final à l’assertion de la soi-disant présence dans son livre de l’expression « pornographie mémorielle »). Les Amis Belges de Shalom Akhshav ont tiré de cette affaire un éditorial, « Quand l’éthique de la conviction n’exclut pas l’éthique de la responsabilité » [ [ ]]dont nous pouvons reprendre chaque terme, et en particulier le passage suivant : « La résonance mondiale du conflit israélo-palestinien ainsi que les utilisations douteuses et malhonnêtes des propos ou écrits d’Israéliens critiques, entraînent ceux-ci et tous ceux qui soutiennent en diaspora le camp de la paix israélien à adopter une attitude inédite : être attentifs aux conséquences involontaires mais prévisibles des thèses et des informations qu’ils diffusent.  »

Nous ne sommes ni aveugles ni naïfs. Nous savons fort bien que certains
articles que nous traduisons et diffusons, écrits dans le feu du débat israélien et souvent d’une certaine violence de ton, sont repris çà et là, parfois dans le seul but de démontrer la malignité d’Israël, le fait que la source soit israélienne étant censé étayer la démonstration. Nous arrêterons-nous pour autant de nous montrer critiques? Non, mais nous nous devons d’être vigilants, et d’œuvrer pour faire cohabiter conviction et responsabilité.

La Paix Maintenant