Le Cercle Bernard-Lazare Grenoble et les Étudiants pour la Paix Maintenant
(Shalom Akhshav – AsSalam Al’An)

vous invitent à

une RENCONTRE – DISCUSSION autour de

l’initiative israélo-palestinienne d’une narration historique sinon
commune, du moins parallèle, publiée en France sous le titre
« L’histoire de l’Autre » 2 peuples / 2 récits (Coll. Liana Levi – Peace
Research Institute in the Middle East)

avec

 Ahmad Bsiesy
Franco-Palestinien – Professeur de Physique, Membre de France-Palestine
Solidarite AFPS, Membre de l’Association des Palestiniens en France APF

 Youval Teller
Franco-Israélien – Enseignant de Mathématiques, Membre des Amis de la Paix Maintenant, Shalom Akhshav – Section « Éducation »

Mercredi 21 avril 2004 à 20h30 à l’École de la Paix de Grenoble
Entrée libre
7, rue des Tres-Cloitres -U Grenoble/Centre – TRAM « Notre-Dame »

Pour plus d’infos [email protected] (Web
[->http://www.cbl-grenoble.org/)] & [email protected]

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Respecter l’Autre dans sa dignité, son identité, son histoire
Ne pas revendiquer le statut exclusif de la victime
Distinguer la victime réelle et la victime invoquée
Réussir à désingulariser sa vision des événements
Obtenir une narration commune respectueuse de la vérité
Traduire les parcours de chacun
Entrevoir les aspirations et les craintes de l’Autre
Entendre deux récits

C’est l’œuvre qu’ont commencé d’entreprendre une poignée d’enseignants
d’histoire de la Palestine et d’Israël. Entreprise des plus périlleuses
tant elle touche aux constructions individuelles et collectives, aux
mythes ou aux droits qui pourraient en resulter pour d’aucuns, à la
manière d’appréhender l’Autre, ennemi seulement ou humain aussi. Les
enjeux sont importants.

Eli Barnavi déclare, non sans experience : « Tant qu’on parlera
d’histoire, on ne fera pas la Paix. » D’autres ressentent : « Tant qu’on
ne se comprendra pas, tant qu’on ne nous comprendra pas, il n’y aura pas
de Paix. »

C’est sur ce dilemme entre nécessité et crainte que nous vous invitions à
venir réfléchir et discuter autour d’une table.

Les questions qui pourraient être abordées :

Quels bienfaits peut-on en attendre en terme de perspectives de Paix ?
Au-delà de la retranscription de la « vérité », quels en sont les enjeux ?

Dans cette entreprise :
Quelles sont les craintes que l’on peut exprimer à l’égard de son propre
camp ? à l’égard du camp de l’Autre ?