Trad. : Gérard Eizenberg pour La Paix Maintenant


« Contribuer à assurer le succès d’un gouvernement de paix aux prochaines élections en Israël est de l’intérêt majeur des les Palestiniens », a dit Sari Nusseibeh, ministre des affaires de Jérusalem de l’Autorité palestinienne, mercredi dernier.

S’adressant au quotidien palestinien Al-Quds, il a ajouté : « élever le niveau de peur chez les Israéliens, par des déclarations appelant à la continuation de l’intifada et des attentats contre des civils, influencera de facon négative le vote de l' »électorat flottant » en Israël. »

« Lors des dernières élections, et en dépit de tout ce que nous avons déclaré, nous sommes de fait intervenus, pour Sharon. »

Nusseibeh est l’une des personnalités les plus importantes d’un cercle de Palestiniens appelant à soutenir le Parti travailliste. Un tel soutien, pour ces Palestiniens, sera apporté en formulant une position palestinienne claire concernant le processus de paix.

Nusseibeh, qui avec Ami Ayalon, ancien chef du Shin Bet (services israéliens de sécurité), a rédigé une esquisse pour un futur accord de paix, a recueilli des messages publics appelant à « la reprise des négociations » et à « deux Etats pour deux peuples ». Des dizaines de personnalités palestiniennes se sont jointes aux efforts de Nusseibeh.

La plupart de ces Palestiniens pensent que l’émergence d’Amram Mitzna en tant que candidat travailliste constitue une occasion de lancer des formules susceptibles de faciliter la reprise de négociations.

Depuis le triomphe de Mitzna aux primaires travaillistes, plusieurs officiels de l’Autorité palestinienne font un effort concerté pour influencer les électeurs israéliens, tout en évitant des declarations explicites de soutien à Mitzna qui pourraient être interprétées comme une ingérence dans les affaires intérieures d’Israël.