Ha’aretz, 24 février 2007

Trad. : Gérard Eizenberg pour La Paix Maintenant


La semaine prochaine, l’UNESCO va envoyer va envoyer une délégation dans la Vieille Ville de Jérusalem chargée d’examiner les excavations effectuées sous la passerelle de Mougrabi qui mène au mont du Temple (Esplanade des Mosquées). Cette délégation sera dirigée par Francesco Bandarin, l’un des hauts fonctionnaires de cette organisation et superviseur des travaux de remise en état de sites historiques.

Le président de l’UNESCO a déclaré qu’il espérait que les résultats obtenus par cette délégation contribueraient à atténuer les tensions entre Juifs et Arabes. Les musulmans craignent en effet que les travaux mettent en danger la mosquée voisine d’Al-Aqsa [pour se faire une idée de la topographie des lieux et de l’historique des faits, voir : [ (image jointe).]].

Par ailleurs, lors d’une visite en Turquie, le premier ministre Ehoud Olmert a accepté de permettre à une équipe turque d’inspecter le site.

Le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a dit qu’Olmert lui avait montré des photos des travaux de construction, mais qu’il n’avait pas été convaincu de l’absence de danger pour les lieux saints. Olmert a accepté une suggestion turque d’envoyer une équipe technique turque, a dit Erdogan.

Olmert a dit qu’il était d »accord pour que cette inspection ait lieu, car « Israël n’a rien à cacher. » Il a ajouté que toute cette affaire de travaux avait été mal interprétée et présentée d’une manière tendancieuse dans les médias étrangers : « La construction de cette passerelle près du Mur des Lamentations a été sortie de son contexte, mais nous coopérerons avec tout le monde et serons heureux d’accueillir cette délégation pour montrer que la version israélienne est exacte. »