Haaretz

[->http://www.haaretz.com/hasen/spages/357221.html]

Trad. : Gérard Eizenberg pour La Paix Maintenant


Depuis quelque temps, pas un jour ne passe sans que le porte-parole de Tsahal n’annonce une levée de restrictions pour les Palestiniens. Davantage de commerçants peuvent passer la frontière pour faire des affaires en Israël, quelques milliers d’ouvriers supplémentaires sont autorisés à aller travailler en Israël. Mais quelle valeur cela a-t-il quand au même moment, et sans aucune entrave, des colons abattent des centaines d’oliviers appartenant à des paysans palestiniens sur les pentes des collines de
Naplouse? Que vaut un permis de travail en Israël, pour gagner quelques centaines de shekels, face à la colère et à l’hostilité engendrees par la vue de ces arbres abattus?

Ceux qui commettent de tels actes haïssent la terre d’Israël, et un énorme fossé les sépare des valeurs juives. Couper un olivier, cela symbolise les intentions de ces malfaiteurs : éradiquer et expulser leurs voisins. C’est un acte degoûtant, et aussi une forme de terrorisme.

Politiquement, cela montre que les plus extrémistes parmi les colons agissent en toute liberté dans les terriroires. Tsahal savait par expérience que pendant la récolte des olives, certains colons tenteraient de harceler les paysans palestiniens, et a donc renforcé sa présence pour protéger ces paysans. Mais les colons l’ont devancé, et qui s’est passé l’année dernière s’est passé de nouveau la semaine dernière et cette semaine. Tsahal enverra aux champs une compagnie ou deux, mais personne ne sera arrêté. Ainsi, les plus extrémistes parmi les colons créent de nouveaux terroristes
palestiniens.

La conclusion qui s’impose est que la lutte contre le terrorisme ne doit pas seulement être dirigée contre le Hamas et le Jihad islamique. Comme les bandes du Tanzim doivent être combattues, les bandes de coupeurs d’oliviers doivent l’être tout autant. Ils sont dangereux parce qu’eux et ceux qui leur ressemblent ne permettront jamais que le calme s’installe avec les Palestiniens, et cela fait d’eux une infrastructure terroriste d’un autre genre.

…/