Jerusalem Post, 29 octobre 2007

site du Jerusalem Post

Traduction : Gérard Eizenberg pour La Paix Maintenant


Menahem Mazuz, procureur général de l’Etat, a décidé que le plan actuel qui consiste à couper l’approvisionnement en eau et en autres services vitaux à la bande de Gaza ne devait pas être appliqué tant qu’un mécanisme qui empêche une « punition collective » des Palestiniens ne serait pas trouvé. Cette décision a été prise ce lundi lors d’une réunion avec des représentants du ministère de la défense.

Cette réunion a eu lieu en réaction à une action en justice auprès de la Haute cour de justice, à l’initiative de plusieurs organisations pour les droits de l’homme [Voir la lettre ouverte de Shalom Akhshav : [ ]]. Cette action a été rejetée, mais la Cour a donné 5 jours à l’Etat pour réagir (Ha’aretz, même date).

D’après une information diffusée par la chaîne de télévision 10, Mazuz a insisté pour que l’armée conçoive d’abord un système qui garantisse qu’aucune crise humanitaire ne se produise. L’une des suggestions envisagées consisterait à avertir les hôpitaux de Gaza d’une action à venir, afin de leur donner le temps de mettre en marche leurs générateurs.

Dimanche, Israël avait commencé à baisser ses livraisons de fioul à la bande de Gaza, dans le cadre des sanctions approuvées la semaine dernière par le ministre de la défense Ehoud Barak, suite à l’escalade récente de tirs de roquettes.

La bande de Gaza dépend d’Israël pour la totalité de son fioul et pour la moitié de son électricité.

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