Ilan Rozenkier: «Et si on expérimentait le prix de la paix»

Ne pas s’habituer à la mort, à toute mort, de qui que ce soit, celle d’enfants en particulier, quels qu’ils soient. Ne pas accepter que tel soit le prix à payer pour la « gestion du conflit ». Il ne faut pas gérer ce conflit, mais le résoudre.

Cela ne passe pas par l’occupation sauvage de maisons à Silwan, cela ne passe pas par des déclarations associant Abu Mazen à cet assassinat, cela ne passe pas par l’excitation de la population arabe s’agissant du devenir du Mont du Temple… Cela ne passe pas par…

On ne connaît que trop le prix de la guerre… Et si on expérimentait enfin celui de la paix?

Faute de paix, on a la guerre

Merav Michaeli: «La vie et non la mort»

Un nourrisson de trois mois tué et sept blessés dans Jérusalem-Une. Notre cœur saigne à la pensée de cette vie qui commençait à peine.

Notre cœur saigne aussi car tel est le prix de la voie adoptée par ce gouvernement là. Tel est le prix de la “gestion du conflit”. Un gouvernement qui croit pouvoir gérer le conflit, et est prêt à payer le prix exigé par le conflit, un prix semblable à celui d’hier.

Ce gouvernement ne propose pas le moindre espoir, ici, qui aille dans le sens de la vie; d’une vie commune dans le respect mutuel, la vie et non la mort.

Il est de notre devoir de dire non.

Non au prix de la gestion du conflit!

Après tant d’années passées avec Netanyahu, il est difficile d’avoir confiance, mais une autre voie est possible.